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En
classe, Mme Hurte, professeur d'éducation civique, et principalement
d'histoire et de géographie, expliquait à ses élèves les droits
de l'homme.
Pendant
ce temps, Joylena observait longuement sa montre, espérant que le
cour ne se termine jamais.
Les
aiguilles qui s'imposèrent à la vision de la jeune fille affichait
15h20. Tic-tac, tic-tac... Joy avait cette musique qui résonnait
dans sa tête, des paroles qui ne demandait qu'à sortir, une chanson
qui devenait extrêmement forte, tellement forte qu'elle n'entendit
plus le professeur parler, lui donnant un horrible mal de tête.
Peu
à peu, la jeune fille s'endormait, ne voyant qu'une sombre couleur,
ne voyant plus rien...
-Joylena
! Joylena ! Cria le professeur
La
jeune fille ouvrit soudainement ses yeux, elle observa le professeur
qui semblait inquiet si bien qu'il demanda à Joylena :
-Tout
va bien ?
La
jeune fille à peine réveillée observa lentement la classe.
Automatiquement, elle remarqua l'absence des élèves. Confuse et
pressée, Joylena répondit timidement :
-Oui...
La
jeune fille prit alors ses affaires puis sortit précipitamment de la
classe.
Au
bout du couloir où était à présent Joy se trouvait une porte
menant aux escaliers extérieur, en colimaçon du collège. Les
jambes tremblantes, la jeune fille s'y avança. A travers cette
porte, Joylena pouvait voir les élèves dans la cour.
Joy
était perdue, plusieurs sentiments se mélangeaient en elle. D'une
part, l'angoisse, et d'une autre, la confusion. Une envie folle de
rester dans le couloir vint à elle. Malheureusement, la jeune fille
savait pertinemment que le professeur d'histoire aller sortir d'une
minute à l'autre de la classe. Alors d'un mouvement brusque, elle
ouvrit la porte.
Le
plus lentement possible, Joylena descendit les escaliers, essayant de
perdre du temps, espérant qu'au moment même où elle mettrait un
pied à terre, la sonnerie du collège retentirait mais ce ne fut pas
le cas du tout.
Le
cœur battant, elle observa les personnes présentes dans la cour,
essayant de repérer le groupe de pestes dont faisait partie Jeanne.
Celles-ci se trouvaient entourées de presque toutes les filles de la
4ème. Joylena savait très bien qu'elles parlaient d'elle, elle en
était sûre. La jeune fille décida rapidement de se diriger vers
les toilettes extérieure du collège, le but étant de se cacher.
Derrière
elle, un troupeau de moutons courait après elle.
La
main tremblante de Joylena était prête à saisir la poignée de
porte quand un coup violent d'une hideuse patte de mouton fit
trembler la porte.
Dans
la cour d'un collège, une jeune fille apeurée était entourée
d'animaux sauvages ne voulant qu'une seule chose : manger.
Une
blondinette effrayante que Joylena connaissait évidemment avait ses
yeux jaunes fixés dans les siens, sa main sur la porte bleue d'une
toilette.
Cette
dernière, le regard vide, demanda à Joy :
-On
peut savoir pourquoi ce matin, tu t'es mise à crier puis à courir
comme un malade mentale ?
Une
autre fille, cette fois, brune, rajouta :
-J'avoue,
c'est quoi ton problème ?
Autour
d'elle, les gens s'agitaient, les rumeurs défilaient sous ses yeux
en quelques secondes. Les voix, de plus en plus nombreuses, de plus
en plus forte et le stress, de plus en plus fort, de plus en plus
intense.
Seule
la jeune fille blonde aux yeux jaunes restaient silencieuse, prenant
un malin plaisir à observer Joylena stresser.
D'un
coup, Joy ressentit un sentiment inconnu grandir en elle, celui-ci en
devenait insupportable. Une toute petite musique commençait à se
faire entendre. Elle semblait douce, douce mais triste.
Tout
se répétait, tout recommençait, tout redevenait déprimant, tout
l’énervait et cette musique qui la fit pleurer, cette musique qui
devenait encore plus forte... Les rires, les commérages, les regards
fixés sur elle, tout se mélangeait pour ne former qu'un seul et
unique sentiment : la colère.
Pourquoi
la colère ? Joylena ne le savait pas et elle n'avait pas le temps
d'y réfléchir.
Puis...
Ses oreilles... elles lui faisaient horriblement mal....
Et
là, d'un seul et unique coup, une explosion, une douleur, un cri. Le
cri d'une jeune fille qui souffrait. De quoi souffrait-elle ? De la
solitude, de la peur, de la colère mais par dessus tout l'agacement
pour cette musique.
Seulement...
tout ça...
le
narrateur de l'histoire ne pouvait plus le décrire, car la jeune
fille avait reprit le contrôle de l'histoire, l'histoire de sa vie
et ce passage unique, elle seule pouvait le raconter...
A suivre...
Je vous préviens de suite, je suis débordé ! D'un côté je dois m'occuper de l'épisode 5 qui risque d'être "modifié" dans les heures qui suivent. D'un autre côté, je dois m'occuper de l'arrangement des anciens épisodes, d'ailleurs je remercie Cathycool qui s'en occupe, je détaillerai ça dans le prochaine article.
Et puis voilà, j'en peux plus, bref ...
Comme d'habitude, gros, énorme, merveilleux remerciement à Catalena, ma correctrice qui m'a judicieusement fait remarqué que certains passages devaient être arrangé.
Autre remerciement à ma nouvelle conseillère, Loverdose, qui m'a donné tout pleins de petits conseils pour
cette épisode. D'ailleurs, Myriam, je te dédicace ce passage:
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